1. |
Esclaves des Profondeurs
01:44
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2. |
Le Seigneur des Tempêtes
05:08
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En contrebas des torrents de nuages s’amassent et se tordent
Contre les pierres ils livrent un combat monocorde
Alors que les vents se lamentent sans souffrir
Hissé tout là haut pour contempler l’infini
Le Vieux Roi, essoufflé, ressasse les souvenirs
D’un règne constellé de crimes, de regrets, d’infamies
Contre ses fantômes il s’escrime
Même le vent des grandes hauteurs
Ne peut balayer les remords souverains
Dans son crâne pulsent tel un tambourin
Les images abjectes d’un persécuteur
Le Seigneur des Tempêtes pleure
Du haut de éternelle montagne
Sa Majesté tient dans sa poigne
Le cœur de son Royaume exsangue
Des maux que ne peuvent décrire sa langue
Le cœur de son Royaume exsangue
Des maux que ne peuvent décrire sa langue
Il est venu dans ce désert des sens
En quête d’une pénitence
Le Seigneur des Tempêtes pleure
A jamais prisonnier il demeure
Le Seigneur des Tempêtes pleure
A jamais prisonnier il demeure
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3. |
L'Ivresse de la Guerre
03:36
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4. |
Déploiement
01:06
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5. |
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Gloire, guerre, espoirs
Les sabots martèlent la terre
Fendant des pluies diluviennes
Ils lèvent au ciel leurs cimeterres
Des boucliers aux reflets d’obsidiennes
Des appels aux armes en phylactère
Les visages tordus de haine
Au rythme d’une danse délétère
Pourvoyeuse d’âmes en peine
Ils ne craindront pas la mort
Ils ne connaissent pas la peur
Ils sacrifieront leur corps
Et offriront même leur cœurs
Sur un autel d’immondices
Des ombres et des cicatrices
Guerre et tourments
Ils martèlent la terre
Sur un autel d’immondices
En quête d’adoubement
Des ombres et des cicatrices
Voila ce qui restera d’eux
Des cadavres sans yeux
Ils ne craindront pas la mort
Ils ne connaissent pas la peur
Ils sacrifieront leur corps
Et offriront même leur cœurs
Gloire, guerre et espoirs
Viscères, guerre et tourments
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6. |
Les Cavernes de Cristal
01:42
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7. |
Appel d'Outremonde
05:22
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Engoncé dans un simulacre de vertu
De noirs démons pour uniques compagnons
Une humanité factice
Un souffle sans poumon
Je songe à un monde dépourvu d’artifice
Loin de cette époque effroyable
Où seul règne le Diable
Envoûté par de tout autres maléfices
Loin de cette époque effroyable
Le regard tourné vers les ruines
Loin des sentiers de béton aux reflets d’acier
Tel un supplicié
Mon cœur a quitté ma poitrine
Je songe à un monde dépourvu d’artifices
Loin de cette époque effroyable
Où seul règne le diable
Envoûté par de tout autres maléfices
Parfois m'étreint l'envie de trancher les derniers liens
D'ouvrir le manteau pesant de la Sainte Morale
Le jeter à nos pieds pour redevenir la Bête
Quitter les hordes bêlantes de la moderne Babel
Et rejoindre nôtre âme ancienne
Pour courir aux côtés des loups
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8. |
Par-delà les Fjords
04:24
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9. |
Le Repos des Dieux
05:05
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L’homme dardait ses prunelles glacées
Sur le spectre à l’âme éternelle
“Démon, qui hante mes ténèbres, mes remords
Emporte-moi sur tes ailes funèbres,
Hors de ce monde, loin des vivants et des morts.
Loin des globes flottant de l’Étendue immense
Et des soleils furieux
Où roule des tourbillons de démence
Démon ! Emporte-moi jusqu’au Charnier des Dieux
Loin de la Vie aveugle où l’esprit sombre
Avec les amas des jours stériles et des nuits,
Ouvre-moi la Cité du silence et de l’ombre,
Sépulcre muet des Dieux évanouis
Dorment-ils à jamais, ces Maîtres de la Terre
Qui parlaient dans la foudre au monde épouvanté
Et siégeaient pleins d’orgueil, de gloire et de mystère ?
Se sont-ils engloutis dans leur éternité ?
Éternité
Démon, mène-moi d’abîmes en abîmes,
Vers ces Proscrits en proie aux siècles oublieux,
Qui se sont tus, scellant sur leurs lèvres sublimes
Le Mot qui fit jaillir l’Univers dans les cieux
Qui fit jaillir l’Univers dans les cieux"
Le Spectre parla à son tour :
“Pauvre insensé, tu plongerais en vain
Au céleste océan qui n’a ni fond ni grèves
Car c’est dans ton cœur que réside le Charnier divin
Là sont tous les Dieux, anciens songes de l’Homme,
Contemple-les, glacés par mille hivers,
Dans l’ombre éternelle
Où fermente et meurt l’illusoire univers”
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10. |
Donjon Céleste
02:37
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11. |
Les Champs d'Asphodèles
06:05
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Étendue grise
Parterre de fleurs
Désert sans brise
Et sans chaleur
Fantômes blancs
Aux bras tremblants
Âmes immortelles
Éternelles, à jamais prisonnières des champs d’Asphodèles
Les champs d’Asphodèles
Cimetière diaphane, intemporel
Où vagissent les spectres
Sans rien à pourfendre
Sans pouvoir se repaître
Dans la prairie de Cendres
Les champs d’Asphodèles
Cimetière diaphane, intemporel
Marchent les âmes
Irrationnelles,
Toxicomanes,
Enivrées par les pollens
Des Asphodèles
Telles des golems
Patients et tristes
En pierre de schiste
Champs post-mortem
A perte de vue et infini
Un enfer blême indéfini
Un requiem sempiternel
Les champs d’Asphodèles
Demeure des mânes immortels
Sans souvenir
Sans même souffrir
Perdus dans l’Oblivion
Sur les rives de l’Achéron
De l’autre côté du Styx
Tels de droits et noirs phénix
Qui jamais ne reviendront
Les champs d’Asphodèles
Les champs d’Asphodèles
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